Alimentation

L'alimentation, c'est : la production (agriculture), la transformation (industrie agroalimentaire), la distribution, la consommation et les déchets produits... pour se nourrir. Toutes ces étapes sont concernées par le changement climatique.

infographie alimentation /

SYSTÈME ALIMENTAIRE

« Manière dont l’homme s’organise dans l’espace et dans le temps pour obtenir et consommer la nourriture. » 
Malassis 1979

Causes principales des émissions
de GES des produits alimentaires

Non seulement le système de production alimentaire est mis en danger par les effets du changement climatique, mais il exerce aussi des pressions sur l’environnement et le climat.

 

  •  le transport : du producteur au consommateur les aliments parcourent des milliers de km (avion, bateau, rail, routes)
  •  la transformation demande de l’énergie
  •  le stockage et la conservation des produits frais ou surgelés
  •  les magasins et espaces de distribution
  •  l’emballage
  •  la conservation et la cuisson chez les consommateurs
  •  le recyclage des emballages et la gestion des déchets

 

 

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En moyenne 1 repas = 3 kg équivalent CO2

 

88 % des Français font leurs courses alimentaires en grandes surfaces.

 

Objectifs de Développement Durable associés

Les différents produits alimentaires
n’ont pas le même impact sur le climat

 

Les fruits et légumes hors saison : transportés par voie aérienne, ils consomment alors 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit ou légume produit localement en saison.

Les émissions de GES d’un panier de fruits et légumes acheté dans une AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) sont évaluées à 8,14 équivalent CO2 soit 71 % de moins qu’un panier classique.

 

Les produits laitiers émettent de nombreux GES pour leur production (alimentation du bétail, rots des ruminants), leur transformation et leur conservation dans des circuits frigorifiés.

 

 

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1 kg de fraises d’hiver peut nécessiter l’équivalent de 5 litres de gasoil pour arriver dans notre assiette.

Un pot de yaourt à la fraise parcourt plus de 9 000 km en additionnant les trajets de chacune des matières premières (fraises, lait, levures, sucre, pot, couvercle, étiquette) et transport jusque chez le consommateur.

 

Chiffre clef

Plus de 80 % de nos emballages sont utilisés pour des produits alimentaires.

Les aliments transformés ou surgelés sont gourmands en énergie pour leur production, leur conservation et leur transformation.

 

La viande pèse 5 à 10 fois plus lourd en GES que les végétaux avec la production de nourriture pour le bétail, les déjections animales et la digestion des ruminants.

Une part du méthane émis par l’élevage est incompressible, même en étant attentif aux méthodes utilisées, mais les élevages sur prairie permettent le stockage du carbone dans les sols.

Chiffre clef

Gaspillage et déchets alimentaires

 

Chaque Français jette chaque année 20 kg d’aliments.

 

Entre le champ et l’assiette, 30 % de la production alimentaire est gaspillée, perdue ou jetée.

sources

En 2050

La consommation alimentaire est circulaire
et adaptée aux ressources du territoire

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En 2030 : les imports et exports de denrées alimentaires restent stables et le gaspillage alimentaire est divisé par deux.

 

En 2050 : la consommation des Français s’est modifiée. Ils consomment 25 % moins de laitages, moins de sucres et un rééquilibrage s’opère entre protéines animales et protéines végétales.

source

1/ Notre régime alimentaire et les choix des consommateurs ont évolué en diminuant la consommation de viande, en privilégiant les aliments produits localement, en limitant le gaspillage alimentaire. Les consommateurs limitent autant que possible les emballages.

 

2/ L’industrie agroalimentaire a intégré des pratiques d’éco-conception et d’économie circulaire en travaillant sur le choix des matières premières, sources d’énergies et procédés de transformation.

 

3/ La grande distribution informe les consommateurs du poids carbone des produits vendus (étiquetage) et maîtrise au mieux les pertes d’invendus.

 

4/ La restauration collective (cantine, restaurants d’entreprise…) s’approvisionne presque exclusivement auprès de fournisseurs locaux et dirige ses déchets organiques vers des méthaniseurs.

Nous pouvons tou.te.s agir !

citoyen.ne.s :

« Je diminue ma consommation de viande et j’achète des fruits et légumes de saison »

perso-citoyen

élu.e.s :

« Nous accueillons une unité de méthanisation sur notre territoire
et contribuons à son appropriation par la population »

perso-elu

dirigeant.e.s :

« Nous nous associons avec des producteurs locaux pour approvisionner notre restaurant d’entreprise »

perso-entreprise