Bâtiment
Dans un bâtiment, le chauffage, la production d’eau chaude, l’éclairage et l’alimentation électrique des appareils consomment de l’énergie et émettent des gaz
à effet de serre (GES).
En région Hauts-de-France, malgré les progrès d’efficacité énergétique des constructions et des équipements, le chauffage représente encore 71,5 % de la consommation d’énergie du secteur bâtiment. Il constitue un des principaux leviers pour agir sur le changement climatique.
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Avec un parc régional de plus de 2,8 millions de logements (2 821 690 en 2015), les Hauts-de-France comptent des bâtiments anciens et souvent vétustes.
63,5 % des logements datent d’avant 1975, contre 59 % au niveau national.
La consommation d’un logement est 9 % plus importante en Hauts-de-France qu’au niveau national.
Visionnez la vidéo du cerdd « Bâtiment public et logement social : à la recherche de l’économie circulaire »
Objectifs de Développement Durable associés
La consommation énergétique du secteur résidentiel a augmenté de 25 % entre 1990 et 2014, pesant d’autant sur le budget des ménages.
Les bâtiments de mauvaise qualité (mal isolés, systèmes de chauffage vétustes…) entraînent une augmentation des consommations et des dépenses liées au chauffage.
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Émissions de GES liées aux bâtiments :
En Hauts-de-France, les logements représentent 9 % des émissions de GES et les bureaux sont à l’origine de 4 % de ces émissions (2014).
CHIFFRE CLEF
Le chauffage : 1er poste de consommation
68 % des logements sont énergivores au niveau régional contre 57 % au niveau national.
DÉFINITION
PRÉCARITÉ ÉNERGETIQUE
Difficulté à disposer de l’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat.
Dans tous les cas, le ménage doit faire des arbitrages : se chauffer au risque d’impayés ou ne plus se chauffer et subir les conséquences du froid sur sa santé, son logement, sa vie sociale.
L’îlot de chaleur urbain :
une menace pour les habitants des villes
En journée, les villes emmagasinent la chaleur du soleil et de la circulation dans le béton et le macadam, et elles la libèrent la nuit.
En cas de vague de chaleur ou de canicule, la nuit n’est pas assez longue pour que toute la chaleur se dissipe. À l’aube, la nouvelle journée est déjà chaude, les réchauffements s’accumulent et les citadins suffoquent.
En savoir plus
La création d’un parc arboré de 100 m² au cœur d’un îlot urbain bordé par des immeubles de 15 mètres de hauteur permet d’abaisser la température de 1°C dans les rues adjacentes.
En 2050
La transformation du bâtiment en lieu de partage
et de maîtrise de l’énergie s’est généralisée
1/ Les bâtiments sont réhabilités et beaucoup produisent de l’énergie
2/ L’habitat partagé est développé : les habitant.e.s partagent des biens (tondeuse, perceuse, voiture…) et des espaces (atelier de quartier, buanderie, salle de fête…)
3/ Les énergies renouvelables sont présentes dans de nombreux bâtiments et souvent auto-consommées par les occupant.e.s
En savoir plus
En 2030 : le bâtiment résidentiel et tertiaire a réduit ses consommations énergétiques de 50 % grâce à la rénovation énergétique de 500 000 logements par an en moyenne. Tout le parc de logement social construit avant 2005 est rénové, ainsi que 70 % des logements existants.
En 2050 : la consommation d’énergie du bâtiment résidentiel et tertiaire a baissé de plus de 60 % entre 2010 et 2050.
Le parc de logement est constitué exclusivement de bâtiments rénovés et de bâtiments de niveau BBC (bâtiments à basse consommations) ou BEPOS (bâtiments à énergie positive) qui offrent une bonne isolation et un confort d’été.
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