Comment agir ?

Même si nous arrêtions toute émission de gaz à effet de serre dès aujourd’hui, la planète continuerait à se réchauffer… mais plus ou moins, selon ce que nous faisons collectivement.

+2°C ?

L’augmentation des températures d’ici à la fin du siècle est inévitable et toutes les régions du monde sont concernées.
Mais il est encore possible de limiter cette hausse. Des Nations Unies à nos territoires, nous pouvons agir pour atteindre ensemble une société durable d’ici 2050.

 

Pas plus de 2°C : c’est l’objectif des pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique depuis le sommet de Copenhague en 2009, jugeant qu’une élévation supérieure de la température aurait des impacts dévastateurs.

 

Avec la signature historique de l’Accord de Paris en 2015 à Paris, lors de la COP21, cet objectif est consacré afin de « renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques, dans le contexte du développement durable et de la lutte contre la pauvreté ».

 

Il s’agit notamment de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques.

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Éclairage

Les Conférences des Parties (COP pour l’acronyme en anglais « Conference of Parties ») désignent les sommets réunissant les 196 États et parties prenantes à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique adoptée au Sommet de la Terre de Rio en 1992.

Il s’agit de l’arène de négociations internationales sur la lutte contre le changement climatique. Depuis la 21COP à Paris, chaque État détermine sa propre trajectoire, qu’il s’engage à respecter auprès des autres États.

50 secondes pour comprendre pourquoi limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés

 

Les mobilisations internationales
pour le climat

Boostées par une prise de conscience citoyenne grandissante, ont apporté beaucoup de changement. Les cadres réglementaires et incitatifs se multiplient… Ils portent majoritairement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et de plus récents abordent également la question de l’adaptation.

 

Deux modes d’actions : l’atténuation et l’adaptation

Atténuation = limiter l’ampleur du changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en augmentant les puits de carbone.

DÉFINITION

PUITS DE CARBONE

Réservoir, naturel ou artificiel, de gaz à effet de serre : océans, sols, forêts en croissance.

Pour atténuer nos émissions,

Il faut agir sur tous les fronts en améliorant l’isolation des bâtiments, en développant les mobilités propres et les énergies renouvelables, et avec un usage plus sobre des ressources et de l’énergie.

 

Pour se préparer et anticiper, 

L’adaptation doit s’intégrer dans tous les projets pour gérer des risques accrus : le développement économique, l’agriculture, la santé, l’urbanisme, les infrastructures ou encore le tourisme. L’adaptation désigne la prise en compte les transformations du climat déjà en cours, et leur intégration dans nos modes de vie et d’organisation afin de réduire notre vulnérabilité.

 

D’une manière générale, le coût des conséquences du dérèglement climatique pourrait être, selon les scénarios, jusqu’à 20 fois plus cher que celui de l’action !

 

Heureusement des solutions existent, elles sont connues et développées dans le monde entier ! Il s’agit de les développer massivement, en coopération et dans une perspective de solidarité internationale.

 

Stimulés par les incitations institutionnelles et la dynamique rev3, les acteurs de la région se mobilisent progressivement, notamment à travers la mise en place de Plans Climat Air Energie Territoriaux.

En savoir plus

Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET)

C’est une démarche de planification, à la fois stratégique et opérationnelle.
Il concerne tous les secteurs d’activité, sous l’impulsion et la coordination d’une collectivité porteuse.
Il s’applique à l’échelle d’un territoire administratif et géographique sur lequel tous les acteurs – économiques, sociaux et environnementaux – sont mobilisés et impliqués.

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